Et l'homme créa Dieu à son image - 4e édition
Romain Gagnon
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Publisher:
Option Santé, Productions-Éditions
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DRM:
Watermark
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Publication Year:
2023
2023
ISBN-13:
9782981944115
Description:
Romain Gagnon est un perfectionniste et un réaliste. Et surtout pas un peureux pour oser écrire tout ce qu’il a écrit dans ce livre. Pour écrire la réalité telle qu’il la voit et aller à l’encontre de tant de préjugés religieux, sociaux, scientifiques et même philosophiques, ça prend descouilles. Il démontre avec un art hors de l’ordinaire tous les paradoxes vécus par les humains et les humaines.
Dire que c’est l’homme qui a créé Dieu, et non l’inverse, et d’ajouter que l’humain est le moins pragmatique de tous les êtres vivants, alors qu’il se croit le plus raisonnable et le plus intelligent, c’est vraiment prendre le risque d’une fatwa contre lui.
« La religion est l’opium du peuple », a dit Karl Marx. Romain Gagnon nous démontre jusqu’à quel point il avait – il a – raison. Il est l’un des rares humains à dire et à écrire ce que beaucoup pensent, mais n’osent l’écrire ou le dire à voix haute : les croyances religieuses maintiennent la populace dans une peur d’être, dans un refus d’accepter leur petitesse et leur finitude. Ce qui est pourtant la stricte réalité : nous ne sommes
qu’un grain de poussière dans l’univers. La planète Terre n’est que la pointe d’une aiguille à côté de Bételgeuse.
L’auteur nous ramène constamment à nos contradictions et particulièrement à notre croyance – ou illusion – du libre arbitre. Nous sommes beaucoup plus des êtres instinctifs que nous n’osons l’admettre, toujours à la recherche du plaisir et à la fuite de la douleur, comme toutes les espèces animales et végétales qui existent sur terre
(et probablement ailleurs). Que ce soit dans l’amour ou la sexualité, nous sommes des êtres on ne peut plus fragiles et non aussi solides que nous l’espérions.
Paradoxalement, il nous parle aussi de bonheur et des moyens pour y parvenir. Comme il le dit si bien, « Du chaos est née la vie. » Il nous responsabilise dans l’état et l’évolution de l’humanité. Pour cela, l’humain doit trouver un sens à la vie et s’affranchir de son ami imaginaire qu’il a créé et qu’il appelle Jéhovah, Allah ou autrement. La religion a peut-être permis un certain encadrement social par la spiritualité à certaines époques, mais elle est en même temps à la source des pires atrocités, barbaries et discriminations que l’Histoire ait vécues. Romain nous en donne de multiples exemples, exemples qui font frissonner.
Pour qu’advienne le bonheur, selon l’auteur, celui-ci doit reposer sur l’éthique. Une éthique bien au-delà de toute croyance et illusion religieuses. Une éthique spirituelle, non matérialiste, non capitaliste, athée. Une éthique basée sur nos connaissances scientifiques et des valeurs humaines de compassion, d’empathie, de respect, de pro-choix et de justice. Une éthique qu’il qualifie d’utilitariste.
Dans son dernier chapitre, il ose même suggérer de nombreuses avenues, réalistes et réalisables, pour qu’advienne une véritable humanité, une humanité libérée de tous ses carcans. Des avenues que les politiques devraient oser mettre de l’avant au plus tôt. On peut ne pas être en accord avec toutes ses propositions, mais, au moins, Romain Gagnon a le courage de les écrire et de nous faire réfléchir.
Dire que c’est l’homme qui a créé Dieu, et non l’inverse, et d’ajouter que l’humain est le moins pragmatique de tous les êtres vivants, alors qu’il se croit le plus raisonnable et le plus intelligent, c’est vraiment prendre le risque d’une fatwa contre lui.
« La religion est l’opium du peuple », a dit Karl Marx. Romain Gagnon nous démontre jusqu’à quel point il avait – il a – raison. Il est l’un des rares humains à dire et à écrire ce que beaucoup pensent, mais n’osent l’écrire ou le dire à voix haute : les croyances religieuses maintiennent la populace dans une peur d’être, dans un refus d’accepter leur petitesse et leur finitude. Ce qui est pourtant la stricte réalité : nous ne sommes
qu’un grain de poussière dans l’univers. La planète Terre n’est que la pointe d’une aiguille à côté de Bételgeuse.
L’auteur nous ramène constamment à nos contradictions et particulièrement à notre croyance – ou illusion – du libre arbitre. Nous sommes beaucoup plus des êtres instinctifs que nous n’osons l’admettre, toujours à la recherche du plaisir et à la fuite de la douleur, comme toutes les espèces animales et végétales qui existent sur terre
(et probablement ailleurs). Que ce soit dans l’amour ou la sexualité, nous sommes des êtres on ne peut plus fragiles et non aussi solides que nous l’espérions.
Paradoxalement, il nous parle aussi de bonheur et des moyens pour y parvenir. Comme il le dit si bien, « Du chaos est née la vie. » Il nous responsabilise dans l’état et l’évolution de l’humanité. Pour cela, l’humain doit trouver un sens à la vie et s’affranchir de son ami imaginaire qu’il a créé et qu’il appelle Jéhovah, Allah ou autrement. La religion a peut-être permis un certain encadrement social par la spiritualité à certaines époques, mais elle est en même temps à la source des pires atrocités, barbaries et discriminations que l’Histoire ait vécues. Romain nous en donne de multiples exemples, exemples qui font frissonner.
Pour qu’advienne le bonheur, selon l’auteur, celui-ci doit reposer sur l’éthique. Une éthique bien au-delà de toute croyance et illusion religieuses. Une éthique spirituelle, non matérialiste, non capitaliste, athée. Une éthique basée sur nos connaissances scientifiques et des valeurs humaines de compassion, d’empathie, de respect, de pro-choix et de justice. Une éthique qu’il qualifie d’utilitariste.
Dans son dernier chapitre, il ose même suggérer de nombreuses avenues, réalistes et réalisables, pour qu’advienne une véritable humanité, une humanité libérée de tous ses carcans. Des avenues que les politiques devraient oser mettre de l’avant au plus tôt. On peut ne pas être en accord avec toutes ses propositions, mais, au moins, Romain Gagnon a le courage de les écrire et de nous faire réfléchir.