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Le chien et la pierre
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Le chien et la pierre
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Disponibilité:
Ebook en format PDF. Disponible pour téléchargement immédiat après la commande.
Éditeur:
(Calmann-Lévy) réédition numérique FeniXX
Protection:
Filigrane
Année de parution:
1955
ISBN-13: 9782706234026
Description:
Philippe Desprès qui est le sujet de ce livre — à savoir, en termes de grammaire romanesque, le personnage à travers lequel les événements sont vus — est né vers 1910 dans une famille de professeurs et d’artistes, de hauts fonctionnaires ; des libéraux, de tradition dreyfusarde. Quand commencent pour Philippe les années d’apprentissage, vers 1925, la politique comptera autant pour lui que l’amour. Non point qu’il ait un système, mais autour de lui, on parle des hommes et des faits, on les examine, on analyse, on juge : Philippe Desprès est conduit ainsi à l’Histoire, qu’il étudiera en amateur sérieux, assez éloigné des diplômes, mais intransigeant dans la recherche du détail vrai. Et une méditation continue sur l’Histoire, ceux qui la font et ceux qui l’écrivent, est un des fils dont est fait le tissu du roman. C’est une chose solide dans la vie de Philippe, un plan de sagesse, de raison, d’intelligence nuancée. Il se jette ou se rejette dans l’histoire quand l’amour le fatigue ou le blesse. Ou plutôt quand une femme le déçoit ou lui échappe. Et cela lui arrive souvent, car Philippe n’est pas fait pour vivre seul et sans plaisir : il aime l’amour. Mais une première blessure lui donne le sentiment de l’irréparable et il redoute alors d’aller au fond, de s’engager. Il ne peut plus croire. Mais il v a l’amitié, celle de son vieil ami Maxime Dubard, celle de Bernard Noblet le « couche-toujours », celle de Félix Epistopatou. Et la solitude dans la maison familiale de La Grandière, les prés normands, les printemps, une sagesse légère, avec laquelle Philippe Desprès, au lendemain de la guerre 1939-1945, aborde la quarantaine. Les années d’apprentissage sont finies, un homme est fait. Dans ce roman équilibré, tout pénétré d’intelligence, on trouvera peu de grands mots, de cris, de désespoirs développés. C’est un roman tenu, au style ramassé et dense, à l’allure marquée par des raccourcis qui donnent son style au récit : on observe, on fait le tour, on formule, on passe. C’est d’une justesse constante, qui n’est pas sans frémissement.
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