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Availability:
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Publisher:
Dricot
DRM:
Watermark
Publication Year:
2015
ISBN-13: 9782870954829
Description:
<b>La vie n'est rien d'autre qu'une suite de séparations et de ruptures et, ce qui au fond revient au même, de nouveaux départs.</b><br><br>Toutes nous séparent de quelqu'un ou quelque chose, toutes nous renversent et laissent une trace. Les liens qui se défont, les étapes naturelles de la vie, la maladie, la mort, sans compter les mutations dans le domaine de l'esprit, sont autant de coupures ouvertes. <br>Liliane, Guillaume, Anna, Cécile, Simon et quelques autres avancent dans leur existence, de séparations en recommencements. <br><br><b>Un livre à double lecture, une sorte de mosaïque, de roman gigogne ; chaque chapitre forme une histoire en soi, les récits étant reliés les uns aux autres, jusqu'au dénouement final, par les personnages qui évoluent et deviennent chacun à leur tour le personnage central.</b><br><br>A PROPOS DE L'AUTEUR<br><br>Martine Rouhart est née à Mons en 1954. Juriste de formation, depuis toujours amoureuse des livres et de la littérature, elle a été naturellement amenée à prendre elle-même la plume. Mais c'est grâce à l'une de ces épreuves de la vie qui vous tombe dessus sans crier gare que l'écriture a définitivement pris le dessus.<br><br>EXTRAIT <br><br>C’était au coeur de Paris, dans le XVIIe, à deux pas du parc Monceau. Liliane et Guillaume, à première vue un couple parmi d’autres, avec ses hauts et ses bas, qui ne connaissait guère de remous importants ni de disputes véritables. Pas grand-chose en commun non plus, mais ce n’était pas l’avis de Liliane si quiconque hasardait cette constatation. Ne profitaient-ils pas ensemble de restaurants étoilés, de sorties et de spectacles divers, de voyages lointains plusieurs fois l’an ainsi que d’une flopée d’amis et connaissances qui, chaque semaine ou presque, s’invitaient les uns les autres ? Sans oublier leur appartement, vaste et lumineux, situé au dernier étage d’un immeuble haussmannien, au 6, rue Édouard Detaille. Enfin, son appartement devrait-on dire, car, tout banquier qu’il était, ce n’était pas grâce à lui que le couple vivait sur un grand pied et tout ce qu’ils possédaient, y compris la grosse berline allemande, venait de son côté à elle, de sa famille. Une fortune que la crise n’avait pas encore entamée ou si peu, grignotage indolore, dernier domino de la chaîne qui se mettrait à vaciller.